Les chiffres clés du dév dur'
Chiffres tirés de l’atlas mondial du développement durable, auteur : Anne-Marie Sacquet, collection Atlas/monde, coédition Autrement/ Le Comité 21, dépôt légal : février 2006
- en 2050, les pays en voie de développement représenteront plus de 85% de la population mondiale
- urbanisation : il y a sur Terre 6 millions de nouveaux citadins par an, ce qui équivaut à la création chaque mois d’une ville Paris.
- Empreinte écologique : actuellement il faudrait ? planètes pour ….satisfaire les activités humaines. Sans changement de cap radical, cette surconsommation globale conduira à l’épuisement de la planète : le PIB ne doit plus être le seul outil de mesure de la santé d’un pays !
- l’eau contaminée, premier facteur de mortalité dans le monde
- un américain utilise en moyenne 600 litres d’eau potable par jour, un Européen 250l, un africain 30, un Calédonien ?
- les dégazages polluent 10 fois plus que les marées noires
- les émissions de souffre provoquent des pluies acides et dégradent la qualité de l’air e de l’eau avec de graves impacts sur la santé
- les pollutions chimiques ne s’arrêtent pas aux frontières : on a retrouvé des traces de DDT dans la graisse des pingouins d’Antarctique.
- Au cours du XXI siècle la température pourrait augmenter de 2 à 6°C. les coupables : les émissions de gaz à effet de serre (transports+chauffages+climatisation+agriculture+industries = CO2 + méthane+ CFC+ oxydes d’azote). Les conséquences : immersion des zones littorales et des îles, augmentation des phénomènes climatiques extrêmes (inondations, sécheresse et incendies, tempêtes). Signature et application du protocole de Kyoto en NC. Les 2/3 des îles du Pacifique sont concernées par les risques d’immersion dus au réchauffement du climat.
- consommation et production énergétiques : politique de production d’énergies renouvelables et application du principe pollueur-payeur
- l’automobile consomme 4 fois lus d’énergie par passager que les transports en commun
- selon l’OMS la pollution liée aux transports provoque chaque année 500000 morts et 4 à 5 millions de nouveaux cas de bronchites chroniques = la pollution automobile tue plus de personnes que les accidents de la route.
- La surpêche d’aujourd’hui compromet la pêche de demain : quelle réglementation pour la ZEE autour de la Nouvelle-Calédonie ?
- Mangroves : les mangroves bordent 8% des côtes mondiales et ¼ du littoral tropical. Ces écosystèmes forestiers sont indispensables à la bonne marche de la pêche tropicale et à la stabilisation du littoral. Depuis les années 80 la moitié des mangroves a disparu.
- Coraux : à la fin des années 2000, 27% des récifs mondiaux avaient définitivement disparu. Principale cause : l’augmentation de la température de la mer, pollution par les sédiments et engrais, surexploitation du littoral. Encore 14% des récifs risquent de disparaître d’ici 20 ans.
- Désertification = dégradation de terres productives par : précipitations trop faibles, exploitation destructrice. Sur terre chaque année une superficie équivalente à celle de la Belgique est atteinte par la désertification.
- Aujourd’hui, seules 2% des forêts dans le monde sont certifiés.
- Les forêts couvrent 30% de la superficie terrestre de la planète. Elles abritent une grande partie de la diversité biologique et contribuent à stocker les émissions de CO2. Or, le feu, l’agriculture, l’exploitation du bois et les violentes tempêtes font que 10 millions d’hectares de forêt disparaissent chaque année.
- Biodiversité : 2 à 3 espèces animales ou végétales disparaissent toutes les heures, à ce rythme, la moitié des espèces de la Terre auront disparues au cours du XXIe siècle. Les coupables : disparition des habitats naturels, trafic d’animaux, démographie galopante.
- agriculture : avant 2025, il faudra augmenter de 40% la production de céréales pour répondre aux besoins alimentaires de la planète.
- Les pesticides et les engrais chimiques polluent l’eau et les sols avec de graves répercutions sur la santé humaine (stérilité, cancers …) et appauvrissement des sols.
- Le principe de précaution prend avec les OGM tout son sens : peut-on prendre le risque de développer une technologie sans en connaître les impacts sur la santé et sur l’environnement ? les conséquences déjà connues des OGM sont : menaces sur le patrimoine vivant et la diversité génétique.
- Augmenter les rendements sur une base génétique traditionnelle, en ayant recours notamment à l’agriculture biologique et à l’agro-écologie, peut suffire dans de nombreux cas à doubler la production
- L’avenir du déchet, c’est sa disparition.
- Corruption : la page 69 du document est à lire dans son ensemble tant elle est éloquente !